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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 17:55

 

 

http://www.vidal.fr/actualites/13261/phtalates_dans_les_medicaments_precautions_d_emploi_en_attendant_leur_remplacement

Phtalates dans les médicaments : précautions d'emploi en attendant leur remplacement

Par David PAITRAUD

Date de publication : 24 Juillet 2013

 

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En attendant le remplacement, par d'autres excipients, des phtalates contenus dans certaines spécialités pharmaceutiques, l'ANSM déconseille leur utilisation chez les populations sensibles (enfants, femmes enceintes ou allaitantes) et recommande, en l'absence d'alternatives thérapeutiques, de limiter ces traitements à la dose efficace minimale et à la durée la plus courte possible.

Formule topologique d’un phtalate (© Jü, Wikimédia)


Suivant le projet de recommandation de l'EMA (Agence européenne du médicament) d'encadrer l'utilisation des phtalates en tant qu'excipients dans les médicaments, l'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) émet des recommandations relatives à l'utilisation des médicaments contenant ces excipients au sein des populations sensibles (femmes enceintes ou allaitantes, et enfants).
 
Les phtalates en question
Les phtalates entrent dans la composition de dispositifs en plastique, dont les dispositifs médicaux, auxquels ils confèrent leur propriété flexible.
Ils sont aussi utilisés comme excipients dans les médicaments, principalement comme plastifiant pour enrobage (enrobage gastro-résistant des comprimés ou enrobage des formes à libération prolongée). 
Plus précisément, 5 phtalates sont utilisés dans les spécialités pharmaceutiques :
  • le phtalate de dybutile (DBP) ;
  • le phtalate de diéthyle (DEP) ;
  • l’acétate phtalate de polyvinyle (PVAP) ;
  • le phtalate d’hypromellose (HPMCP) ;
  • l’acétate phtalate de cellulose (CAP).
 
Nocivité des phtalates 
Des effets endocriniens potentiels ont été attribués à ces composés et des études sont en cours afin de déterminer les risques pour l'homme.

Certains phtalates sont classés comme substances reprotoxiques pour l'espèce humaine (règlement européen 1272/2008 du 16/12/08 relatif à la classification, à l'étiquetage et à l'emballage des substances et des mélanges).
 
Mais, "Les données cliniques disponibles concernant les effets potentiels des phtalates chez l’homme ne permettent pas d’exclure un risque, en particulier pour les populations sensibles comme les enfants exposés in utero, les nouveau-nés exposés via l’allaitement et les enfants exposés directement", précise l'ANSM.

Selon les données disponibles, seuls le DBP, le DEP et le PVAP seraient toxiques.
 
Cinq spécialités concernées
Selon l'ANSM, ces phtalates entrent dans la composition d'environ 150 spécialités pharmaceutiques.
Parmi ces spécialités, cinq présentent des quantités de phtalates supérieures à celles recommandées par l'EMA :
  • ACADIONE 250 mg comprimé dragéifié (tiopronine) ;
  • ATRICAN 250 mg capsule molle gastrorésistante (ténonitrozole), dont la commercialisation est arrêtée depuis 2012 ;
  • PROKINYL 15 mg gélule à libération prolongée (métoclopramide) ;
  • ROWASA 250 mg et 500 mg comprimé enrobé gastrorésistant (mésalazine).
L'ANSM a demandé aux laboratoires titulaires des AMM (autorisations de mise sur le marché) de ces 5 spécialités, de les reformuler dans un délai de 18 mois afin de disposer de formes pharmaceutiques dépourvues de cet excipient. 

Le RCP (résumé des caractéristiques du produit) et la notice de ces spécialités sont en cours de modification pour informer les professionnels de santé et les patients traités de la présence de phtalates parmi les excipients et permettre ainsi de limiter l’exposition des personnes les plus sensibles aux effets potentiels des phtalates (femmes enceintes et allaitantes, enfants) durant cette période transitoire.

En pratique
En attendant ces modifications, l’utilisation de ces spécialités doit être limitée dans la mesure du possible pour les populations sensibles :
  • la femme enceinte, afin de limiter l’exposition in utero aux phtalates ;
  • la femme allaitante, afin de limiter l’exposition de l’enfant via l’allaitement ;
  • les enfants, afin de limiter l’exposition directe.
L’Agence demande aux professionnels de santé, pour les populations à risque (femmes enceintes et allaitantes, enfants) :
  • de favoriser quand cela est possible les alternatives thérapeutiques dépourvues de phtalates (autres spécialités contenant le même principe actif et ne comportant pas de phtalates parmi ses excipients, ou autres spécialités contenant un principe actif différent mais ayant la même indication thérapeutique) ;
  • de limiter, en l’absence d’alternative, le traitement par les spécialités concernées à la durée la plus courte possible et à la dose efficace minimale.
 
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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 17:52

http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualite/sante-publique/bisphenol-les-tickets-de-caisse-2e-source-d-exposition-apres-l-alimentation?ku=w7vxBCy7-5xE7-8D5z-AA9D-96a6D6vAAw9w#utm_source=lequotidiendumedecin&utm_medium=email&utm_campaign=news_derniere_heure_qdm

 

Bisphénol A : les tickets de caisse, 2e source d’exposition après l’alimentation
 25/07/2013
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Crédit photo : PHANIE

L’Autorité européenne pour la sécurité des aliments (EFSA) a pointé, jeudi, lesrisques d’exposition au Bisphénol A (BPA) découlant de l’usage du papier thermique, notamment pour les tickets de caisse. Cette substance est suspectée d’affecter le développement cérébral du foetus et des nouveau-nés. Il est également mis en cause dans la survenue des cancers dit hormono-dépendants, surtout du sein et de la prostate.

Dans un rapport préliminaire, l’EFSA souligne que le papier thermique constitue « la deuxième source la plus importante de BPA après l’alimentation, pouvant représenter jusqu’à 15 % de l’exposition totale dans certains groupes de population ».

Les experts soulignent que « des incertitudes quant à la source d’exposition du papier thermique ont toutefois été soulevées et des données supplémentaires doivent être recueillies, en particulier sur l’absorption cutanée du BPA et les habitudes de manipulation des tickets de caisse ».

Vers une interdiction des tickets thermiques ?

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) avait déjà pointé du doigt les risques liés au papier thermique dans un rapport rendu public au mois d’avril dernier. La ministre de l’Écologie de l’époque, Delphine Batho, avait alors annoncé qu’elle proposerait à la Commission européenne d’interdire le BPA dans ces supports d’impression.

Par mesure de précaution, la fabrication et la commercialisation des biberons contenant du bisphénol A sont interdites depuis janvier 2011 en Europe. Cette interdiction doit s’étendre à tous les contenants alimentaires à partir de juillet 2015 en France.

Exposition alimentaire en baisse

De manière générale, les nouvelles données recueillies par l’EFSA permettent toutefois d’établir que « l’exposition au BPA est plus basse que précédemment estimée ». Le rapport fait le point sur la révision en cours par l’EFSA de sa précédente évaluation sur le BPA, datant de 2006.

Pour les nourrissons (âgés de moins de 3 mois), « l’exposition alimentaire est estimée à un niveau 30 fois inférieur à celui précédemment évalué », et pour les adultes « l’évaluation de 2013 est à un niveau environ 11 fois inférieur » de celui de 2006.

 « À titre de comparaison, ces estimations sont inférieures à 1 % de la dose journalière tolérable pour le BPA (0,05 milligramme/kg de poids corporel/jour) établie en 2006 », souligne l’EFSA. La nouvelle étude met par ailleurs en évidence qu’en matière alimentaire, « les viandes et produits carnés » figurent parmi « les contributeurs majeurs de l’exposition au BPA ».

L’EFSA ne dispose pas dans l’immédiat d’explication scientifique sur la présence de BPA dans les produits carnés, qui n’avait pas été spécifiquement identifiée dans sa précédente étude. La contamination de la viande lors du processus d’abattage et d’emballage ou vial’alimentation animale figure parmi les pistes actuellement étudiées par les scientifiques.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 08:03

 

http://www.lequotidiendumedecin.fr/specialites/diabetologie-endocrinologie-nutrition/le-bisphenol-expose-un-risque-d-obesite-chez-les-f?ku=w7vxBCy7-5xE7-8D5z-AA9D-96a6D6vAAw9w

 

Le bisphénol expose à un risque d’obésité chez les filles

Les filles préadolescentes (9 à 12 ans) très exposées au bisphénol A ( BPA ) ont un risque doublé d’obésité par rapport à celles l’étant peu. Ces résultats issus d’une étude californienne menée à Shanghai par le Kaiser Permanente sont les premiers chez l’homme à (…)

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 23:32

 

 

http://www.legeneraliste.fr/layout/Rub_ACTU.cfm?espace=ACTU&id_rubrique=101859&id_article=37047

 

Le bisphénol A plus sournois qu’on ne le croit

Deux études mettent une nouvelle fois l’accent sur les effets néfastes du bisphénol A. Outre ses effets sur la reproduction et le métabolisme, ce perturbateur endocrinien pourrait également altérer l’émail des dents, mais aussi passer dans la circulation sanguine au niveau de la muqueuse buccale, avec des concentrations plasmatiques cent fois supérieures à celles obtenues après absorption intestinale !

 

Déjà banni de la composition des biberons et contenants alimentaires pour les enfants de moins de trois ans, le Bisphénol A sera totalement interdit dans tous les contenants alimentaires à partir de juillet 2015 en France. Et ce, car il est fortement suspecté provoquer des troubles sur la reproduction, le développement et le métabolisme de l’homme. Mais ce n’est pas tout. Récemment, deux études viennent enfoncer le clou sur les effets néfastes du BPA et sur capacité d’absorption très rapide par l’organisme.

Passage sublingual

La première étude émet l’hypothèse que le BPA pourrait pénétrer directement dans le sang par la muqueuse buccale, ce qui entrainerait des concentrations plasmatiques cent fois supérieures à celle attendues lorsque la même quantité de BPA est absorbée au niveau intestinal. L’étude à paraître dans la revue Environmental Health Perspectives a été menée par des chercheurs de l'unité de Toxicologie alimentaire (Toxalim) de l'Inra (Institut national de la recherche agronomique) et de l’école vétérinaire de Toulouse.

Réalisée chez le chien dont la muqueuse buccale est assez similaire à celle de l’homme, elle montre que le BPA diffuse à travers la muqueuse sublinguale (très vascularisée) et accède directement à la circulation sanguine générale. Si cette perméabilité était confirmée chez l'homme, le BPA pourrait directement pénétrer dans l'organisme par la muqueuse buccale. Et ainsi contourner le passage hépatique qui permet de métaboliser la quasi totalité du BPA en BPA-glucuronide, un composé inactif éliminé dans les urines.

Auparavant, des scientifiques avaient confirmé que le BPA pénétrait dans l’organisme par voie digestive, par inhalation et, en 2010, par voie cutanée (d’où la réserve émise sur la manipulation des tickets de caisse contenant du BPA). C’est donc une nouvelle voie de pénétration qui pourrait avoir été découverte.

BPA et dents

La seconde étude montre que ce perturbateur endocrinien pourrait altérer l’émail des dents (publiée dans l’American Journal of Pathology). Des chercheurs Inserm ont observé que les dents de rats traités avec de faibles doses journalières de Bisphénol A pouvaient être altérées. L’analyse de ces altérations montre de nombreuses caractéristiques communes avec une pathologie de l’émail des dents (l’hypominéralisation molaires-incisives) qui affecte environ 18% des enfants de 6 à 8 ans.

Mais aujourd’hui, même si la toxicité du BPA est de plus en plus documentée, toutes ces hypothèses restent à vérifier chez l’homme, chez lequel rien n’a pu être démontré… A une exception près : en décembre 2012, une étude a apporté la preuve expérimentale que de faibles concentrations de bisphénol A ont un effet néfaste sur le testicule humain. Les chercheurs ont observé, sur des testicules f?taux humains (prélevés sur des f?tus issus d’IVG) que le BPA provoquait une réduction de la production de testostérone ainsi que celle d’une autre hormone testiculaire nécessaire à la descente des testicules dans les bourses au cours du développement f?tal (étude publiée dans Plos One).

 

Charlotte Demarti
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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 11:09

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et oui on en patrlait déjà  mais à la vitesse où cela va.... on aurait mieux fait de nous lire ... à l'époque 

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 22:44
Pour une Stratégie Nationale Perturbateurs Endocriniens ambitieuse !

Le gouvernement a proposé pour faire suite à la conférence environnementale de définir une Stratégie Nationale Perturbateurs Endocriniens (SNPE). C’est une décision importante qui doit permettre de construire une politique d’ensemble pour faire face à ce problème des PE dont l’affaire du bisphénol A a révélé au grand public l’ampleur.

Les données scientifiques produites au cours des 20 dernières années nous montrent en effet de façon de plus en plus vraisemblable qu’une grande partie des maladies chroniques (cancer, diabète, obésité, infertilité, troubles du comportement, asthme…) qui progressent, non seulement en France mais dans le monde entier, provient de l’exposition à ces substances. Quand on observe en France une baisse de la qualité du sperme de 30 % en 17 ans comme l’a montré l’étude remarquable publiée par l’InVS en décembre dernier, on peut certes incriminer le port du jeans, mais il ne semble pas qu’il y ait eu une augmentation considérable de ce mode vestimentaire. Il est plus logique de regarder ces substances qui contaminent la quasi-totalité de la population et pour lesquelles on dispose d’études chez l’animal qui apportent la preuve de leur toxicité.
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1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 18:43

 

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/04/30/20454-pesticides-france-mauvaise-eleve

 

© Enrique Marcarian / Reuters/REUTERS

La présence de vignes à proximité du domicile expose davantage aux pesticides organophosphorés.

Pesticides : la France mauvaise élève

Par figaro iconPauline Fréour - le 30/04/2013
L'organisme des Français contient des doses relativement élevées de pesticides par rapport à d'autres pays proches, révèle une étude nationale.

 

Laver les fruits et les légumes pour les débarrasser des résidus de pesticides est devenu un réflexe pour un grand nombre de Français. Ce petit geste est pourtant loin de les en protéger entièrement. La preuve avec le rapport publié lundi par l'Institut national de veille sanitaire (InVS). Pour la première fois, une vaste étude a mesuré les niveaux moyens de pesticides présents dans la population. Les résultats de ces tests biologiques mettent en évidence une exposition relativement élevée par rapport à d'autres pays aux conditions de vie comparables, comme les Etats-Unis, le Canada, l'Allemagne ou le Royaume-Uni.

Ce volet environnemental de l'étude nationale Nutrition et santé s'est basé sur des tests sanguins et urinaires de 3100 Français adultes, représentatifs de la population. Trois catégories de pesticides, aux effets et aux usages variables, ont été prises en compte:

- Les pesticides organochlorés. Ces produits aux propriétés fongicides et antimicrobiennes sont pour la plupart interdits aujourd'hui. Il était néanmoins nécessaire d'étudier leur impact car ils persistent longtemps dans l'environnement.

-Les pesticides organophosphorés: développés dans les années 1970, ils sont très efficaces contre les insectes, mais peuvent être très toxiques -voire mortels- pour l'homme si l'individu est exposé à une forte dose. Un certain nombre d'entre eux ont été interdits depuis 2006, année où les prélèvements biologiques ayant servi à l'étude ont été réalisés.

-Les pesticides pyréthrinoïdes: ces insecticides sont utilisés en agriculture, horticulture, dans le domaine forestier, dans les hôpitaux, dans les constructions publiques et commerciales, mais aussi à un niveau domestique, pour protéger les plantes et les textiles. Ils sont aussi présents dans les diffuseurs antimoustiques.

Pour les trois familles de pesticides, l'exposition des Français est supérieure à celle observée aux Etats-Unis et au Canada. La France fait mieux que l'Allemagne pour les organophosphorés mais moins bien pour les pyréthronoïdes. Globalement, l'INVS estime qu'une «attention particulière doit être portée aux pesticides organophosphorés et pyréthrinoïdes pour lesquels les niveaux français semblent être parmi les plus élevés en référence à des pays comparables».

Jardinage et animaux de compagnie

Pour Nadine Fréry, responsable de l'étude, la contamination ne se fait pas uniquement via l'alimentation mais elle s'explique aussi par l'usage domestique de ces produits. Les pyréthronoïdes servent couramment pour traiter le potager ou pour protéger les animaux de compagnie contre les puces. «Or les Français ont le plus fort taux d'animaux de compagnie du monde, et beaucoup de gens dorment avec leur chien ou leur chat sur leur lit, même si celui-ci porte un collier antipuces». La proximité de vignes favorise quant à elle l'exposition aux organophosphorés.

Compte tenu des taux observés, quels problèmes de santé publique peuvent être attribués aux pesticides? Selon Nadine Fréry, l'impact à long terme de l'exposition actuelle reste difficile à évaluer. «Des recherches sont en cours au niveau international mais pour l'instant, aucun seuil critique, aucune concentration sanguine à ne pas dépasser n'a été fixé par la communauté scientifique».

L'exposition chronique aux organophosphorés et aux pyréthronoïdes peut attaquer le système nerveux, provoquant des troubles de la sensibilité, des fourmillements, des vertiges, jusqu'à des convulsions dans les cas les plus graves. Les pyréthronoïdes sont également soupçonnés d'être des perturbateurs endocriniens.

Réduire encore les PCB

L'étude s'est aussi penchée sur les PCB, aussi appelés pyralènes. Même si la production de ces produits, autrefois utilisés dans les transformateurs électriques et certaines encres et peintures, est interdite depuis 1987, ils sont encore présents dans des cours d'eau contaminés. Par ce biais, ils migrent dans les graisses animales (poissons, viande, produits laitiers), ensuite ingérées par l'homme. La France se distingue par un taux excessif de PCB chez 13% des femmes en âge de procréer. Des résultats à améliorer quand on sait que les pyralènes peuvent perturber le développement psychomoteur de l'enfant, pendant la grossesse ou par l'allaitement.

Lundi, la Commission européenne a par ailleurs obtenu le feu vert des pays membres pour interdire trois insecticides de la famille des néonicotinoïdes (non pris en compte par l'étude Nutrition et santé) afin de protéger la survie des abeilles.

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 21:57

http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualite/sante-publique/bisphenol-l-anses-confirme-les-risques-sanitaires-sur-la-base-de-nouveaux-r?ku=w7vxBCy7-5xE7-8D5z-AA9D-96a6D6vAAw9w#utm_source=lequotidiendumedecin&utm_medium=email&utm_campaign=news_derniere_heure_qdm

 

 

Bisphénol A : l’ANSES confirme les risques sanitaires sur la base de nouveaux repères toxicologiques
Abonnés 09/04/2013
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Crédit photo : S. TOUBON

Deux ans après avoir tiré une première sonnette d’alarme, l’Agence nationale de sécurité sanitaire alimentation, environnement, travail (ANSES) persiste et signe dans son nouveau rapport rendu public ce mardi matin : le bisphénol A (BPA) présente des risques potentiels pour la santé, même à faibles doses, notamment pour l’enfant à naître. Pour des raisons méthodologiques, l’ANSES a travaillé uniquement sur cette population, bien que les nourrissons, les enfants en bas âge, les adolescents, et peut-être les personnes âgées soient également des groupes vulnérables.

Une estimation inédite des expositions réelles

« Pour la première fois, l’ANSES livre une estimation précise des expositions réelles de la population au BPA, par voie alimentaire, par inhalation, et par voie cutanée (contact avec le papier thermique des tickets) », déclare le directeur Marc Mortureux. L’alimentation contribue à 84 % à l’exposition au BPA des femmes enceintes. Quelque 300 types d’aliments ont été étudiés, soit 20 000 produits. Les produits contenus dans des boîtes de conserve présentent de fortes concentrations de BPA (50 % des sources alimentaires), tout comme – dans une moindre mesure – les bonbonnes de polycarbonate. Les experts identifient aussi pour la première fois du BPA dans les produits de la mer, la viande et les abats, sans pour autant l’expliquer. Une contamination post mortem, après l’abattage, serait plausible, peut-êtrevia les ustensiles. Les autres aliments contenant du BPA sont victimes d’une contamination ubiquitaire.

À côté de l’alimentation, l’air représente 12 % des sources d’exposition au BPA, les poussières, 4 %. Les dispositifs médicaux ne présenteraient pas un niveau de contamination élevée.

Quels effets ?

Pour identifier les dangers potentiels du BPA, l’ANSES a réalisé une revue complète de la littérature scientifique, comprenant les rapports des organismes internationaux et les travaux académiques jusqu’en juillet 2012. L’Agence a édité un arbre décisionnel, permettant de classer les études (bonne qualité, limites méthodologiques majeures ou non...) et d’identifier les convergences ou divergences entre elles. Quatre niveaux de preuve ont été définis : effets avérés, suspectés, controversés, ou non renseignés. In fine, ont été identifiés 4 types d’effets critiques : sur le cerveau et le comportement, l’appareil reproducteur femelle, le métabolisme et l’obésité, et la glande mammaire. Pour chacun, l’agence a produit des repères toxicologiques d’effets, c’est-à-dire une dose interne, de l’ordre du µm/kg/j, au-delà de laquelle le risque existe.

Selon les experts les 3 premiers types d’effets sont négligeables. En revanche, l’évaluation des doses internes calculées à partir de scénarii d’exposition montre, sans trop d’incertitude*, des dépassements du repère toxicologique de 0,0025 µm/kg/j établi pour la glande mammaire. « Il y a un risque de modification cellulaire de la glande mammaire de l’enfant à naître, qui la rend vulnérable et peut provoquer ultérieurement des tumeurs », affirme Dominique Gombert, directeur de l’évaluation des risques.

Bonbonne d’eau et tickets de caisse

L’agence a ensuite travaillé sur des scenarii plus spécifiques. Les experts ont ainsi montré qu’une femme enceinte sur son lieu de travail, consommant plus de 5 gobelets d’eau issue d’une bonbonne en polycarbonate approche le repère toxicologique. « C’est si proche qu’on peut dire qu’en une journée, elle risque de dépasser le repère toxicologique » avec son alimentation, estime Dominique Gombert.

Le responsable indique par ailleurs que des professionnels manipulant du papier thermosensible, comme une caissière enceinte, dépassent aisément les seuils pour les 4 effets identifiés (cerveau, appareil reproducteur femelle, métabolisme et glande mammaire).

Substituts

73 alternatives au BPA existent, selon Marc Mortureux. « Il n’y a pas à ce stade un substitut universel qui se substituerait au BPA, mais des alternatives éprouvées selon les usages », déclare-t-il. Sans s’intéresser à la faisabilité industrielle, l’ANSES recense 21 familles de substituts pour le polycarbonate, 18 pour les contenants, et 34 pour le papier thermique. « Nous n’avons pas d’information sur toutes les substances, mais sur 50 tickets de caisse analysés, 1/3 ne contenaient ni BPA ni BPS », précise Dominique Gombert.

Recommandations

Suite à l’avis de 2011 de l’ANSES, la réglementation nationale avait interdit au 1er janvier 2013 le BPA dans les contenants alimentaires pour enfants en bas âge, et, au 1er janvier 2015, dans tous les contenants. « L’agence persiste et signe sur la nécessité de réduire l’exposition au BPA. La réglementation devrait conduire à des baisses significatives de l’exposition et à s’assurer de l’innocuité des substituts. Les données que nous avons sur les autres bisphénols ne permettent pas d’évaluer leur toxicité, mais l’agence n’encourage pas à les utiliser », avance Marc Mortureux.

La ministre de l’Ecologie Delphine Batho a annoncé qu’elle proposerait à la Commission européenne d’interdire le BPA dans les tickets thermiques.

L’autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) devrait donner un avis sur les perturbateurs endocriniens (PE) à l’automne. Mais le débat scientifique continue sur les critères de définition des PE. L’ANSES espère la mise à jour d’un cadre commun avant la fin de l’année, avec notamment une révision critique des doses journalières admissibles (DJA) fixées par l’EFSA.

› COLINE GARRÉ

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 21:55

 

http://www.legeneraliste.fr/layout/Rub_ACTU.cfm?espace=ACTU&id_rubrique=101859&id_article=36468

 

 

ALERTE INFO
Bisphénol A : alertez les bébés !

Le Bisphénol A n’a pas fini de faire des vagues. Une expertise menée par l’Anses montre qu’il présente un risque pour l’enfant à naître chez les femmes enceintes exposées : la substance pourrait entraîner chez eux, ultérieurement, le développement de tumeurs. L’interdiction du bisphénol A dans tous les contenants alimentaires en 2015 est donc la bienvenue. Sauf que... on ne sait toujours pas par quoi il vaut mieux le remplacer!

Alors que le bisphénol A sera définitivement interdit dans tous les contenants alimentaires en janvier 2015 - et déjà proscrit pour ceux destinés aux enfants de moins de trois ans - l’Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments (Anses) poursuit l’évaluation des dangers potentiels de cette substance. Et, dans un rapport présenté ce mardi, l’Anses confirme que le bisphénol A peut être nocif pour l’enfant à naître chez les femmes enceintes exposées, pouvant entraîner une modification de la structure de la glande mammaire du futur enfant. «Cette modification pourrait favoriser un développement tumoral ultérieur, et potentiellement les enfants des deux sexes», évoque Marc Mortureux, Directeur Général de l’Anses, qui toutefois indique que ce risque est «associé à un niveau d’incertitude important : les experts ont en effet qualifié le niveau de preuve modéré, compte tenu de l’état actuel des connaissances et des incertitudes», indique-t-il.

L’alimentation (boites de conserve, etc.) est la principale source d’exposition au bisphénol A et elle représente 84% de l’exposition pour la femme enceinte. « Si on supprime cette exposition via les contenants alimentaires, la diminution du risque est telle que l’on supprime globalement le risque sur la glande mammaire des f?tus », assure Dominique Gombert, directeur de l'évaluation des risques de l'Anses.

Bonbonnes à eau et tickets de caisse concernés

Toutefois, d’autres sources loin d’être négligeables ont été identifiées par l’Agence sanitaire : les bonbonnes d’eau en polycarbonate et les tickets thermiques (tickets de caisse, reçu de carte bancaire). «L’exposition par les tickets thermiques est une exposition cutanée, et donc plus directe que par ingestion. Nous devons mener un travail complémentaire pour évaluer les quantités absorbées par cette voie» indique Marc Mortureux. Selon Dominique Gombert, l’exposition au bisphénol A issue des tickets thermiques présenterait un risque limité, mais avec un impact sur les quatre organes ou domaines étudiés : cerveau et comportement, appareil reproducteur masculin, métabolisme et obésité, et glande mammaire. En attendant des données plus précises, l’Anses recommande de prendre des mesures en vue de réduire l’exposition des caissières, qui manipulent beaucoup le papier thermique.

Au moins 73 alternatives, mais laquelle choisir?

Mais si le bisphénol A est amené à disparaître de notre paysage, on peut se poser la question de savoir par quoi le remplacer. L’Anses a déjà identifié 73 alternatives, sans que l’une d’entre elles ne se distingue pour une substitution universelle du bisphénol A. «On ne connait pas suffisamment leur innocuité à ce jour», indique l’agence, qui recommande toutefois de ne pas substituer le bisphénol A par un autre bisphénol (S, BADGE, B, M, etc). Outre cette précaution émise, Marc Mortureux ne se prononce pas plus sur le choix d’une alternative: «notre rôle n’est pas d’attester de leur faisabilité ni de leur innocuité», martèle-t-il. Le Pr Géraud Lasfargues, directeur général adjoint scientifique de l’Anses, va même plus loin, affirmant qu’ «il est de la responsabilité des industriels de trouver des substituts efficaces et de prouver leur innocuité. La balle est dans leur camp». A bon entendeur …

Charlotte Demarti
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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 14:09
Bisphénol A et cancer : les preuves s'accumulent 09.04.13 | 11:44 | LE MONDE Paul Benkimoun et Stéphane Foucart SÉVERIN MILLET Rarement jamais peut-être une agence de sécurité sanitaire aura rendu des conclusions aussi alarmantes sur un polluant à ce point omniprésent dans notre environnement quotidien. Au terme d'un travail de longue haleine ayant rassemblé les contributions d'une centaine de scientifiques, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) a rendu public, mardi 9 avril, un avis sur le bisphénol A (BPA) singulièrement inquiétant pour les générations à venir. De toutes les substances chimiques de synthèse capables d'interférer avec le système hormonal ("perturbateurs endocriniens"), le BPA est celle qui entre dans la composition du plus grand nombre d'objets (plastiques, conserves, canettes, amalgames dentaires, etc.) ; il imprègne l'ensemble de la population occidentale. Selon l'agence française, "certaines situations d'exposition de la femme enceinte au BPA présentent un risque pour la glande mammaire de l'enfant à naître". En d'autres termes, les enfants exposées in utero à des taux de BPA rencontrés dans la population générale pourront avoir un risque accru de contracter un cancer du sein plus tard dans leur vie. RISQUE ACCRU DE CANCER DU SEIN POUR L'ENFANT À NAÎTRE D'autres risques (troubles du comportement, défauts de l'appareil reproducteur femelle, obésité) pour l'enfant à naître ont été évalués comme "négligeables" pour la population générale, mais ne sont pas exclus pour certaines catégories. D'autres risques encore pour la prostate, la thyroïde, la fertilité masculine, etc. , avérés ou suspectés sur l'animal, n'ont pu être évalués par les experts, faute de données suffisantes. "Ces risques ne sont pas pour autant exclus", dit-on à l'Anses. Sur la foi de nombreuses études, menées depuis une vingtaine d'années sur des animaux de laboratoire, le risque retardé de cancer du sein après exposition au stade foetal est connu de longue date. Mais c'est la première fois qu'une agence d'expertise sanitaire procède à une analyse des risques en complétant la littérature scientifique par de nombreuses mesures d'exposition de la population. La mesure de BPA dans l'air à l'intérieur des habitations, les poussières, l'alimentation, l'eau, les tickets de caisse, etc. a permis à l'agence d'évaluer cette exposition. Dans 23 % des situations, les femmes enceintes sont potentiellement exposées à des taux de BPA présentant un risque accru de cancer du sein pour l'enfant à naître. RÉSINES ÉPOXY QUI GAINENT L'INTÉRIEUR DES BOÎTES DE CONSERVE Ce taux de 23 % ne peut être directement extrapolé, mais il rend plausible le fait qu'entre un cinquième et un quart des femmes enceintes ont un taux d'imprégnation au BPA excédant une valeur de référence calculée par les experts de l'Anses. Fait notable : pour demeurer en deçà de ce seuil d'imprégnation, la dose journalière admissible établie par l'Autorité européenne de sécurité des aliments devrait être réduite de plusieurs milliers de fois... Selon l'Anses, la première source d'exposition est de loin l'alimentation, qui contribue à quelque 84 % de l'exposition de la femme enceinte au BPA. Environ la moitié de l'exposition totale provient des résines époxy qui gainent l'intérieur des boîtes de conserve. Les eaux en bonbonne sont un risque additionnel. Les sources d'environ 25 % à 30 % de la contamination des aliments consommés (en particulier des produits animaux) n'ont pas pu être déterminées : elles demeurent énigmatiques. La situation la plus inquiétante est celle des caissières qui manipulent des tickets de caisse en permanence : en cas de grossesse, les risques pour l'enfant à naître, outre ceux de cancer du sein, peuvent concerner les troubles du comportement, le risque d'obésité et d'éventuelles altérations de l'appareil reproducteur féminin. D'AUTRES BISPHÉNOLS AUTANT, VOIRE PLUS PROBLÉMATIQUES Quant aux tickets de caisse estampillés "sans bisphénol A", une bonne part contient comme substitut d'autres bisphénols autant, voire plus problématiques. L'Anses a ainsi également étudié les alternatives au BPA. Elle s'est appuyée pour cela sur son inventaire des alternatives au BPA publié en février 2012, recensant 73 substances. Cet inventaire, qui n'est "probablement pas exhaustif", comporte notamment les résultats d'un appel à contributions lancé en 2011 sur les "effets sanitaires, usages et substitutions du BPA". Parmi ces alternatives, certaines "sont actuellement utilisées sur les marchés européen et non européen alors que d'autres n'en sont encore qu'à un stade de recherche et développement", note l'agence, mais il n'en existe aucune qui pourrait remplacer le BPA dans tous ses usages. "PROPRIÉTÉS OESTROGÉNIQUES" Au vu des données disponibles sur la toxicité, l'Anses constate que "même si la plupart de ces composés chimiques ont été (pré) enregistrés sous Reach , ceux-ci n'ont pas pour autant fait l'objet d'essais complets dans le domaine de la toxicologie, notamment vis-à-vis de la reproduction et/ou de leur caractère de perturbateurs endocriniens". L'Anses a passé en revue les autres composés de la famille des bisphénols. Outre le BPA, elle comporte en effet le Badge (BPS diglycidyl ether) et les bisphénols B, F, S et M. "L'analyse des données disponibles montre que la structure chimique commune aux composés de la famille des bisphénols leur confère des propriétés oestrogéniques", mimant l'action d'hormones féminines, précise l'Anses. Tout ce qu'il faut pour faire un perturbateur endocrinien.
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